Pour des raisons environnementales, l’utilisation des pompes à chaleur connait un véritable boom. Elles ont en effet l’avantage énorme de fonctionner grâce aux énergies renouvelables exploitées grâce à des méthodes très pointes. Ainsi, si certaines utilisent l’énergie géothermique, d’autres fonctionnent grâce à l’énergie aérothermique. Au-delà de leur caractère écologique, ce sont également des installations très économiques. Leur rendement est tel qu’ils vous permettent de réaliser des économies très intéressantes. Il faut savoir que performance d’une pompe à chaleur est évalué grâce au coefficient de performance. De quoi s’agit-il donc ? Éléments de réponses.
Qu’est-ce que le coefficient de performance d’une pompe à chaleur ?
L’efficacité de la pompe à chaleur est représentée par le coefficient de performance (COP). Il décrit la relation entre les calories produites par le système de chauffage et l’énergie consommée (qui apparaît sur la facture). Ce test s’effectue en laboratoire selon les normes européennes.
À titre d’exemple, lorsque la température extérieure est de 7°, le COP de la pompe à chaleur aérothermique est d’environ 3. Cela signifie que pour 1 kWh acheté, l’énergie libérée par l’équipement est multipliée par 3. Par conséquent, l’environnement fournit en plus 2 kWh gratuitement.
Ce type de production concerne principalement la zone méditerranéenne ou la mer. Par conséquent, afin d’améliorer l’efficacité du COP, vous pouvez choisir un équipement géothermique insensible aux écarts de température. La terre ou l’eau font en effet un excellent isolant thermique.
Les fabricants de pompes à chaleur et suivant le règlement CE 626/2011 se sont vus imposés de nouvelles directives depuis 2013. Ils sont dans l’obligation d’afficher désormais le SCOP (Seasonal Coefficient of Performance) et non plus le COP. Il s’agit ici d’une indication plus précise des vraies performances du système. Il vise également à informer les utilisateurs sur les équipements qu’ils achètent.
Coefficient instantané vs coefficient moyen : quelles différences ?
Lorsqu’on parle de coefficient de performance, il y a également lieu de distinguer le COP dit instantané et le COP moyen. Le coefficient instantané est rattaché au milieu. C’est-à-dire à la source froide dont la pompe se sert pour fournir de la chaleur. Il est également connecté à la température de l’eau ou de l’air qui réchauffera le logement.
Le deuxième indicateur est mesuré par les fabricants et les organisations. Par conséquent, ces derniers tentent d’apprécier les critères d’éligibilité au crédit d’impôt. En fin de compte, en raison de la faible différence de température entre les différentes sources, le coefficient de performance est plus élevé. Par exemple, c’est ainsi que choisir un plancher chauffant à basse température est un choix bien plus judicieux qu’un ancien radiateur qui monte à 65°.
Coefficient de performance : énergie aérothermique vs énergie géothermique
Le coefficient de performance d’une pompe à chaleur varie en fonction de l’énergie renouvelable qui l’alimente. Ainsi, vous verrez que le rendement du dispositif n’est pas le même selon qu’il s’agit d’une PAC géothermique ou d’une PAC aérothermique.
La performance d’une pompe à chaleur (PAC) aérothermique
Contrairement aux pompes à chaleur géothermiques, les pompes à chaleur aérothermique atteignent vite leurs limites dans les zones froides. En effet, pour continuer à offrir un bon rendement, elles doivent se servir de résistances électriques comme relais. Cela a bien entendu un impact sur le rendement global.
Ainsi, la pompe à chaleur aérothermique ou PAC air/eau affiche un coefficient de performance moyen estimé à 2,5 et un COP maximum de 4.
La performance d’une pompe à chaleur (PAC) géothermique
Là où une pompe à chaleur aérothermique aura un coefficient de performance maximal estimé à 4, pour une pompe géothermique, le COP minimum est de 4,5 et un COP moyen de 5. Cela veut tout simplement dire que la performance minimale d’une pompe à chaleur géothermique est supérieure à la performance maximale d’une pompe à chaleur air/eau. De même, son COP moyen représente le double du COP moyen de la PAC air/eau.